Je me permets dans cette page de parler à la première personne, c'est plus commode.
    Je suis né troisième et "petit dernier" d'une famille modeste et méritante. La fratrie comprenait un frère, Henri, âgé de 10 ans de plus que moi, et une sœur, Marie, âgée de 7 ans de plus que moi, et nous formions une famille heureuse et unie.  Marie est décédée à l'âge de 18 ans d'aplasie médullaire (totalement incurable à l'époque) provoquée par l'usage d'un médicament maintenant retiré de la circulation. 
    J'avais alors 11 ans, un an après mon frère entrait à l'Ecole des Mines, et de ce fait s'absentait souvent pour divers stages, puis entrait dans la vie active après un service militaire de 27 mois (guerre d'Algérie). J'étais donc dans la situation d'un "enfant unique" jusqu'à mon entrée à L'Ecole Normale Supérieure. Pendant toute cette période, je me suis réfugié dans la musique et les études, et j'ai bénéficié de l'aide chaleureuse de nombreux Stéphanois (car dans une ville de province, même un peu grande, tout se sait), je tiens à mentionner particulièrement mon professeur de piano Paul Simonnar, qui me traitait autant en ami qu'en élève. 

    Puis Charlotte Feautrier, rencontrée à l'Ecole Normale Supérieure, m'a apporté, en plus de la richesse exceptionnelle de sa personnalité propre, sa famille "nombreuse", quasi "tentaculaire", où je n'ai eu aucune peine à m'intégrer, et où j'ai même retrouvé une fratrie dont j'avais été cruellement privé. Cette famille (5 enfants), accrue d'abord par les "pièces rapportées" (dont je fais partie), plus les enfants de première génération (12), plus leurs conjoints, plus les enfants de 2e génération (il y en a actuellement 27) est restée suffisamment unie pour se retrouver de temps en temps au grand complet, en 2007 pour les 40 ans de notre mariage, et en 2008 pour les 3x40=120 ans de trois des enfants de première génération, nés en 1968, fête à laquelle on pouvait naturellement retrouver quelques banderoles soixante-huitardes et entendre quelques "tubes" des années 1985-1990 (pas en disques, chantés par les participants) . 

    Charlotte a fait, comme moi, mais en Sciences Physiques, une carrière d'enseignante en classes préparatoires aux Grandes Ecoles scientifiques : Mathématiques Supérieures, puis Mathématiques Spéciales. En bonne méditerranéenne, Charlotte est une nageuse hors pair qui a transmis ses aptitudes dans ce domaine à ses enfants et à moi-même. C'est aussi une cuisinière de grande classe, mais hélas elle ne m'a pas transmis ce don! Nous avons fait des réalisations communes en informatique (voir "divertissement, Logfo"). Bien que nous soyons usuellement considérés comme des "intellectuels", nous n'avons, autant l'un que l'autre, aucun mépris des activités techniques ou manuelles, bien au contraire nous y avons chacun une certaine adresse (héritée de nos pères respectifs), dans des domaines complémentaires, ainsi les divers services après-vente ne peuvent guère compter sur nous pour faire fortune, et on assure les urgences électroménagères même le dimanche!  

Nous avons deux fils, Jean-Claude et Antoine, nés en 1968 et 1972, qui sont maintenant tous deux ingénieurs informaticiens, dont nous avons maintenant six petits-enfants : Yasmine, Bissane et Haroun (de Jean-Claude), Arthur, Victor et Marie (d'Antoine).

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Charlotte (avec Antoine, 15 mois)	Jean-Claude	Antoine
Yasmine	Haroun	Bissane
Arthur	Arthur, Victor, et leurs parents	Victor et Marie
40 ans de mariage

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