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en soliste en duo accompagnement direction d'orchestre transcriptions et arrangements compositions originales

Cette partie reste très modeste, et pas très sérieuse, car ces compositions se limitent à quatre petites pièces :

Petite valse pour orgue de Barbarie désaccordé

"Le théorème de Cauchy-Lipschitz", fantaisie mathématico-musicale créée à la "soirée Cabaret" (bien arrosée) servant  de clôture au Festival d'Ajat en Périgord

 

Mise en musique de deux poèmes de Jacques Prévert

- "bain de soleil" : version audio (Sylvie Dunet/Vital Chauve) ou version vidéo (Bénédicte Lefranc/Françoise Menghini). 

La salle de bains
Est fermée à clef
Le soleil entre
Par la fenêtre
Et il se baigne
Dans la baignoire
Et il se frotte 
Avec le savon.
Mais le savon pleure
il a du soleil dans l'œil

- "la belle vie" : version audio chantée par Bénédicte Lefranc, dédicataire de la composition.

Dans les ménageries
Il y a des animaux
Qui passent toute leur vie
Derrière des barreaux
Et nous, on est des frères
De ces pauvres bestiaux

On n'est pas à plaindre
On est à blâmer
On s'est laissé prendre
Qu'est-ce qu'on avait fait?
Enfants des corridors
Enfants des courants d'air
Le monde nous a foutus dehors
La vie nous a foutus en l'air

Notre mère, c'est la misère
Et notre père le bistrot
Elevés dans des tiroirs
En guise de berceaux
On nous a laissé choir
Tout nus dans le ruisseau

Dès notre plus jeune âge
Parqués dans des prisons
Nous dormons dans des cages
Et nous tournons en rond
Sans voir le paysage,
sans chanter de chansons

On n'est pas à plaindre...