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Sur cette page se trouvent deux petites réalisations orchestrales, données en 2006 et 2007 au festival d'Ajat en Périgord (rencontre de musiciens amateurs). Ce type de rencontre n'est pas structurellement prévu pour y monter un orchestre, chaque année les participants sont différents, il y a surtout des pianistes, avec tout de même un saxophoniste et quelques clarinettistes stables. Certaines années, nous avons aussi des instruments à cordes. C'était bien entendu le cas en 2006 et 2007, et nous avons de plus la chance d'avoir un exceptionnel "musicien à tout faire" âgé de 17 ans, virtuose du xylophone, du violoncelle et des percussions, j'ai nommé Olivier Schlegelmilch. C'est en grande partie sur son aide que je me suis basé pour choisir les œuvres à monter (en 3 jours sur place, avec auparavant une ou deux répétitions en région parisienne difficiles à organiser et souvent partielles).

Vous trouverez également un extrait de la Passion selon Saint Jean, donné en 2010 avec le chœur du Festival d'Ajat (monté chaque saison en 3 séances d'une heure). Il s'agit de l'aria avec choral n°60, basse solo Yves Niquil, violoncelle obligé Marc Legrand, continuo orgue positif Yveline Jomaux.

Hary Janos , suite pour orchestre de Zoltan Kodaly, utilise largement le cymbalum, qu'Olivier a aisément remplacé au xylophone. De plus l'œuvre comporte des solos de saxophone alto. En revanche elle est un peu longue et écrite pour un grand orchestre symphonique, j'ai dû faire des adaptations et confier à deux pianistes toutes les parties que je n'avais pas. Faute de certains instruments à vent et d'un effectif de cordes plus important, cela sonne un peu "fanfare", mais c'est compatible avec le caractère des trois pièces retenues : Chant de Hary Janos et de sa fiancée, Bataille et défaite de Napoléon, Intermezzo.

Le carnaval des animaux, de Saint-Saëns, utilise encore plus les aptitudes multiples d'Olivier, qui y tient le violoncelle solo dans "Le Cygne", le xylophone dans les "fossiles" et le final, et aussi la "pseudo-contrebasse" dans "l'éléphant" et "les tortues" : il joue en effet sur son violoncelle spécialement désaccordé pour atteindre le registre de la contrebasse (nous n'en avions pas de vraie). Le seul travail d'adaptation de la partition que j'ai dû faire est de ramener les deux pianos à un seul piano 4 mains (travail déjà partiellement réalisé dans la littérature).

Photos prises en 2007 (carnaval des animaux, récitant Jacques Bros). Cliquez sur les photos pour les agrandir

Le carnaval des animaux, peinture réalisée à l'occasion de ce concert par Emile Estève